Fabriquer un piège à moustiques (Tigre et autres)
« L’usine à gaz »
Récupérer le CO² gratis dans les bouteilles neuves de Cola
Modèles de bouteilles indispensables
Nota : Il faut savoir que lorsque vous ouvrez une bouteille de boisson gazeuse, l’été dehors et que le gaz sous pression s’échappe, le ‘pschitt’ c’est du CO² qui attire les moustiques à 50 mètres alentour. Ils viennent aussitôt vers vous et vous allez passer un très mauvais moment durant votre rafraîchissement !
En effet, toutes les bouteilles sous pression contiennent du CO² dissout dans les liquides et en quantité très importante sous plus d’un bar de pression soit plusieurs litres. Il serait dommage de perdre ce CO² pour amorcer la première utilisation du piège déjà fabriqué.
Un premier petit exercice très pratique pour vous familiariser avec les actions futures.
Fabriquez ce petit montage pour amorcer votre piège à très peu de frais,
Munissez-vous :
- D’une bouteille neuve encore sous pression (modèles),
- D’une bouteille identique déjà utilisée avec son bouchon,
- Isoler le bouchon de cette bouteille déjà utilisée,
- D’un gant en latex,
- D’un rouleau de scotch électrique acheté pour faire le récipient du piège,
- Couper 1 mètre de tuyau Ø 4/6 mm d’arrosage automatique.
Percer au milieu depuis l’extérieur le bouchon de la bouteille déjà utilisée avec un foret de perceuse de 5,5mm. Percez à la main avec un mandrin mobile si vous en avez un, ou alors montez ce foret sur votre perceuse et percer doucement en faisant tourner le mandrin à la main sans électricité.
Si vous utilisez la perceuse, n’ayant que deux mains, il vous faudra de l’aide pour tenir la perceuse pendant que vous ferez tourner le mandrin d’une main tout en tenant le bouchon de l’autre !
Il faut poser le bouchon sur quelque chose : planchette, plaque en plastique ou en plâtre, etc. pour éviter d’abimer la table avec le foret quand le trou sera fait ! Ici un bouchon rouge sur bloc de plâtre.
Prendre le gant en latex et lui percer depuis l’intérieur le doigt du majeur avec le tuyau taillé en biseau aux deux bouts.
Tirer en sortant le tuyau noir en laisser environ 10 cm dans le gant et scotcher avec du ruban électrique le bout du doigt de gant sur le tuyau ce qui empêchera le CO² de s’échapper.
Depuis l’intérieur du gant, introduire sur 1cm l’autre extrémité du tuyau dans le bouchon percé par l’extérieur de celui-ci, ça résiste! Mettre le tuyau dans de l’eau chaude ci-besoin (photo ci-dessous fait avec un bouchon blanc de S-Pellegrino).
Couvrir la bouteille avec le gant, comme ci-dessous, elle est encore fermée avec son bouchon d’origine.
Mettre le reste du tuyau dans l’eau du piège et dévisser le bouchon de la bouteille à travers le gant. Le CO² s’échappe de la bouteille et gonfle le gant. Il y a des bulles de CO² pur dans l’eau du piège.
Quant le gant s’est dégonflé au bout d’une minute ou deux , dévisser complètement le bouchon d’origine qui va tomber le long du goulot dans le gant.
Le remplacer par le bouchon percé qui a le tuyau noir et rabattre le gant qui ne sert plus à rien sur le tuyau. Récupérer le bouchon d’origine qui va nous servir à construire « l’usine à gaz ».
Vous pouvez faire chauffer un peu le tuyau pour le redresser ou introduire un bout de fil de fer de 40 cm dans la sortie côté piège du tuyau 4/6 mm pour le rigidifier et qu’il plonge plus facilement dans l’eau quand vous le mettrez dans le piège.
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Vous pouvez laisser le montage tel quel . Le Coca ou l’eau gazeuse vont dégazer tout seul pendant presque 1 semaine tant que des bulles de CO² sortent du tuyau dans l’eau du piège (réactiver aussi la production de CO² en secouant la bouteille comme du Champagne) jusqu’au moment où il n’y aura plus du tout de CO² dans le liquide de la bouteille. Ce petit montage, très pratique, est à mettre de côté sauf pour le gant qui va se détruire rapidement avec le CO².
Votre piège est amorcé en CO², il est déjà actif placez-le dans votre jardin, avec sa bouteille, là où il y a le plus de moustiques en attendant que vous fassiez le 2ème montage permanent.
Fin du premier montage !
Deuxième montage pour alimenter en permanence le piège en CO²